Gilbert Roger a appris la semaine dernière par l’intermédiaire des représentants syndicaux que les services de pointe de l’hôpital Jean-Verdier seraient transférés à l’hôpital Avicenne : les activités interventionnelles et de soins critiques, ainsi que le pôle « femme-enfant ».
Le sénateur a aussitôt écrit au directeur général de l’APHP pour dénoncer cette décision prise unilatéralement par la Commission médicale d’établissement du groupe hospitalier, sans concertation avec les élus de territoire.
Démanteler les services de Jean-Verdier, un des acteurs majeurs de la santé de l’adulte et de l’enfant dans le département, est une décision inadmissible dans un bassin de vie de plusieurs centaines de milliers d’habitants. L’hôpital Jean-Verdier risque de devenir un pôle universitaire de seconde zone, un dispensaire avec des consultations et des services ambulatoires, alors qu’il est aujourd’hui un établissement reconnu dans plusieurs disciplines de pointe. Cette alternative n’est pas acceptable.
Gilbert Roger rencontre le directeur de l’APHP le 11 octobre pour évoquer avec lui ce dossier.