Mercredi 28 juin 2017, la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées du Sénat, dont Gilbert Roger est vice-président, a organisé une table ronde sur la crise au sein du Conseil de coopération des États arabes du Golfe.
Le 5 juin dernier, l’Arabie saoudite, les Émirats Arabes Unis, Bahreïn et l’Égypte, puis le Yémen ont rompu leurs liens diplomatiques avec le Qatar, lui reprochant de soutenir le « terrorisme » et de déstabiliser la région. Un blocus terrestre, maritime et aérien a été organisé contre Doha. Cette crise brise de fait l’unité du Conseil de coopération du Golfe. Elle est évidemment problématique, alors que la stabilité régionale est nécessaire pour lutter contre le terrorisme et pour résoudre les autres crises en cours, en Syrie et en Libye notamment.