Jeudi 24 novembre, le groupe d’amitié France-Palestine du Sénat, dont Gilbert Roger est président, a rencontré Françoise Vanni, nouvelle directrice des relations extérieures de l’UNRWA (Office de secours et de travaux des Nations unies pour le réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient), afin d’échanger sur la situation des réfugiés palestiniens.
L’UNRWA est un programme de l’ONU pour l’aide aux réfugiés palestiniens dans la bande de Gaza, en Cisjordanie, en Jordanie, au Liban et en Syrie. Cet office répond aux besoins essentiels des réfugiés palestiniens en matière de santé, d’éducation, d’aide humanitaire et de services sociaux. Les réfugiés palestiniens sont les seuls au monde à ne pas dépendre du Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR).
L’UNRWA a été créé par une résolution de l’ONU à la suite du premier conflit israélao-arabe en 1948. Toujours renouvelé depuis, sont mandat court jusqu’en juin 2017. Elle emploie 25 000 personnes qui opèrent dans une soixantaine de camps de réfugiés.
Le siège de l’UNRWA se partage entre trois sites : Jérusalem, Amman en Jordanie et Gaza. Les fonds annuels de l’UNRWA sont de l’ordre de plusieurs centaines de millions de dollars, dont la majorité provient de pays donateurs. Une des questions fondamentales est celle du financement qui permet aux opérations de soutien aux réfugiés de perdurer. En effet le nombre de réfugiés palestiniens ne cesse de croître : s’ils étaient 700 000 en 1948, on estime aujourd’hui leur nombre à 5,3 millions.