Mardi 7 juin, Gilbert Roger a posé une question orale au ministre des Affaires étrangères et du développement international sur l’accord que l’Union européenne a conclu avec la Turquie, le 18 mars 2016, pour tenter d’apporter une solution à la crise des migrants. Depuis le dimanche 20 mars 2016 à minuit, toutes les personnes arrivées illégalement en Grèce par la Turquie y sont renvoyées, y compris les demandeurs d’asile.
Selon les informations dont dispose Amnesty International, quelques heures après l’entrée en vigueur de l’accord, vingt-sept demandeurs d’asile afghans, craignant d’être attaqués par les Talibans, ont été renvoyés de force par la Turquie dans leur pays, sans avoir bénéficié d’un accès à la procédure d’asile, ce qui constitue une infraction à la législation européenne et au droit international.
Aussi a-t-il demandé au ministre comment le Gouvernement français comptait peser sur l’Union européenne afin qu’elle travaille avec la Turquie pour mettre fin aux violations des droits des réfugiés.
la question orale