Cette année, elles auront un goût particulier : après notre défaite aux présidentielles et des meubles sauvés au moment des législatives, vous le savez le PS a décidé de travailler à sa rénovation.
Enfin, à vitesse assez lente et sans trop vouloir bousculer les éléphants et cornacs !
Moi, je reste persuadé que le rythme de travail devait être raccourci, et qu’il est erreur politique de repousser tout cela après les municipales. Certains jouent ainsi la montre pour une fois de plus ne pas engranger l’écoute attentive de ce que notre électorat a voulu nous dire, pendant la campagne interne et surtout à l’occasion de la bataille gauche droite.
Oui, il est nécessaire que notre candidate Ségolène analyse avec nous les faiblesses qui nous ont fait perdre. Mais, soyons aussi attentifs à éviter, si nous en sommes capables, les séances d’auto-critiques (surtout quand elles ne visent qu’une seule et même personne).
Les universités auront une saveur troublante quand plusieurs éléphants — souvent réservés, voir critique, à l’encontre de Ségolène…Seront absents cette année.
Pourquoi ?
Par crainte d’être eux aussi sollicités pour expliquer leur attitude pendant la campagne ?
Par mépris pour le PS tel qu’il est ?
Si cette deuxième hypothèse est la bonne, alors tout renforce l’idée que dès maintenant nous devons refonder nos logiciels de pensées et mettre un sérieux coup de balai sur nos règles de fonctionnement et femmes et hommes qui dirigent ce parti depuis des décennies.