Des pressions UMP pour empêcher tout débat,

C’est en "petite culotte" comme dit l’expression populaire que N. SARKOZY veut absorber l’UDF. Avec tous les coups permis pour faire comprendre aux députés sortants de l’UDF que leur ralliement est noté avec jour heure et minutes sinon il y aura des représailles aux législatives.

Dans le même temps tous les proches de ce candidat s’emploie à interdire "l’autre débat", celui qui permettrait à celles et ceux qui ont voté F. BAYROU d’éclairer leur vote de 2 ème tour par une discussion au grand jour avec Ségolène ROYAL devant la presse.

On voit bien qui a l’esprit ouvert et qui verrouille!

PARIS, 27 avr 2007 (AFP) – Ségolène Royal et François Bayrou, dont les 6,8 millions d’électeurs détiennent la clé du second tour de la présidentielle, accusaient vendredi Nicolas Sarkozy de "pressions" pour les empêcher de débattre en vue d’un éventuel rapprochement.
Tous deux ont toutefois affirmé que ce débat "aurait lieu" et, selon certaines sources, il pourrait se tenir sur BFM-TV et RMC-Info samedi, ce que ni les chaînes ni l’UDF n’ont immédiatement confirmé. Plusieurs journaux se sont également proposés pour l’organiser.
"Personne ne nous fera taire", a lancé la candidate socialiste.
"Lorsque j’ai tenu une conférence de presse mercredi, j’ai parlé de la part de Nicolas Sarkozy d’intimidation et de menace. C’est exactement là qu’on en est", a affirmé sur RTL François Bayrou.
Il a expliqué "ne pas avoir la preuve mais la certitude" que Canal+ avait renoncé à organiser un débat entre lui et la candidate PS "à la demande de Nicolas Sarkozy".
Après avoir entamé sa campagne à l’automne dernier en dénonçant les "collusions" entre Nicolas Sarkozy et des grands groupes financiers et médiatiques (Bouygues et Lagardère, notamment), il a une nouvelle fois fustigé les "réseaux, qui rapprochent de très grandes puissances financières et médiatiques autour de Nicolas Sarkozy".
Canal+ avait invoqué jeudi la législation sur les temps de parole des candidats pour renoncer au débat. Le CSA a démenti toute intervention auprès de la chaîne.
Mme Royal a elle aussi mis en cause "le système médiatico-financier auquel est lié Nicolas Sarkozy".
Ségolène Royal et François Bayrou ont tous deux insisté sur le côté exemplaire de l’affaire.
"Ca en dit long sur ce qui se passe et ce qui se passerait" si M. Sarkozy était élu, a estimé la candidate socialiste, dont les proches avaient dénoncé dès jeudi "l’Etat Sarkozy".
"On est en train de choisir le chemin d’une immense régression qui met en cause le droit élémentaire des Français à être informés. Songez que Nicolas Sarkozy n’est pas encore élu. Qu’en sera-t-il s’il est élu?", a lancé de son côté François Bayrou.
Distancée de 5 points par son rival UMP au premier tour, Mme Royal est engagée dans une tentative pour capter les électeurs de M. Bayrou (18,57% des voix), dont un petit tiers reste indécis ou compte s’abstenir le 6 mai, d’après les sondages, environ 40% se reportant sur elle et le reste sur M. Sarkozy.
Après avoir ostensiblement remis sur le devant de la scène des figures "social-démocrates", Jacques Delors ou Dominique Strauss-Kahn, elle a redit jeudi soir qu’elle pourrait prendre des ministres centristes dans son gouvernement, sans aller jusqu’à envisager pour l’heure François Bayrou à Matignon.
Mais un éventuel rapprochement avec M. Bayrou reste hypothétique et le candidat centriste se refuse de traduire son hostilité au candidat UMP en consignes de vote, réaffirmant vendredi que, si M. Sarkozy lui semblait dangereux sur les libertés publiques, le programme économique de Mme Royal était "risqué".
Mercredi, il avait laissé entendre qu’il ne voterait pas pour M. Sarkozy.
L’entourage du candidat UMP dément toute pression.
François Fillon, donné comme "premier-ministrable" de Nicolas Sarkozy, a dénoncé un "coup médiatique", regrettant que "depuis cinq jours que le premier tour est passé, on n’arrive pas à engager le débat entre les deux finalistes du second tour".
En attendant, un nouveau député UDF, Maurice Leroy, a annoncé vendredi qu’il voterait le 6 mai pour Nicolas Sarkozy, portant à au moins 16 sur 29 le nombre de députés centristes déjà ralliés.

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Le blog de
Gilbert Roger

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