François Bayrou serait donc un « vrai » centriste !
Et gauche, Et droite à la fois, martèle t’il dès que l’occasion lui en est donnée, surfant ainsi sur une mode pré-scrutin, qui nous rappelle un autre troisième homme providentiel de l’élection 2002 !
Mais sous couvert de se poser en rassembleur du peuple, sans clivage aucun, quel homme politique se cache réellement derrière ce Monsieur UDF ? Et surtout, quel impact réel pourrait il avoir dans un avenir plus ou moins proche ?
Je rappelle juste qu’à aucun moment il ne désigne l’une ou l’un des candidats vers lequel il appellerait à voter au second tour, si d’aventure il n’était pas qualifié ?
A votre avis, pour quelles raisons ? Tout simplement parce que Monsieur Bayrou ne peut se constituer une majorité sous la seule étiquette de l’UDF, que pour cela, il appellera à l’aide ses amis de l’UMP.
Que le parti politique qu’il conduit depuis 1998, ne compte en majorité que des élu(e)s approuvant depuis 2002, la politique de l’actuel gouvernement.
Pour rappel, l’UDF n’est autre que la savante fusion de plusieurs petits partis du centre droit et de droite, dont Démocratie Libérale emmenée à l’époque par Alain Madelin, que nous nous accordons tous à placer sur l’échiquier très à droite de l’hémicycle !
Pour mémoire encore, lorsque le Parti Socialiste dépose une mention de censure le 16 mai 2006 contre le gouvernement De Villepin, seulement 10 députés du groupe UDF (qui en compte 30) voteront en faveur de cette censure.
Stéphanie souhaite partager avec nous une réflexion sur le cas "BAYROU":
François Bayrou appelle de ses vœux les plus sincères à résorber la dette publique, depuis 2002, il faut tout de même préciser que ce même homme à tout simplement voté les budgets successifs présentés par le gouvernement.
Il est de bon ton de s’interroger sur son soudain volte-face à une politique de droite les plus durs quelques mois avant les échéances électorales de 2007.
De grâce, ne laissez pas entrer ce loup dans la bergerie ! Tout d’abord parce qu’il usurpe sa propre identité sur l’édifice politique et qu’à terme, mettre à mal le clivage gauche/droite, pourtant bien réel, c’est nous mener tout droit à n’avoir que pour alternative, la démocratie ou les extrêmes or les projets de société sont de gauche ou de droite et nous nous définissons à travers eux.
