Période cruciale du travail d’une assemblée, le vote du budget et des taux de fiscalité locale.
Après des mois de préparation, de débats, les conseillers généraux devraient adopter Mardi 29 Mars le budget 2005.
Cette année est plus difficile que les autres, car le sentiment frustrant pour les élus est d’imposer une hausse de la fiscalité pour des charges qu’ils ne maîtrisent pas et que le gouvernement leur impose. Certes, aujourd’hui personne ne remet en cause le RMI par exemple, mais cette solidarité nationale est désormais à la charge du département. Et le compte n’y est pas puisque 25 millions d’euros n’ont pas encore été versé par le gouvernement à notre conseil. Certes le premier ministre écrit partout qu’il va les verser, nous pouvons le croire, mais il passe sous silence la règle de la comptabilité publique qui exige un « arrêté » pour inscrire la somme dans le budget avant le 31 Mars. C’est 4% de fiscalité en plus ou en moins.
On a vraiment le sentiment que Mr RAFFARIN et ses amis veulent que la fiscalité locale augmente afin de créer du mécontentement chez les électeurs qui ont choisi majoritairement la Gauche pour gérer les régions et départements.
