Gouverner: oui mais avec qui?
J’ai toujours été partisan d’un mode de scrutin à la proportionnelle (mais extrêmement opposé à la proportionnelle intégrale, synonyme de compromission avec les extrêmes- rois de la fête).
Hélas, même au parti socialiste que j’ai longtemps fréquenté, les victoires au majoritaire, on trop vite fait oublier aux stratèges la proportionnelle.
L’un des premiers chantiers ce cette nouvelle législature qui devrait enfin débuter serait de proposer au consensus le plus large ce mode de scrutin et de s’y tenir !
En attendant, le nouveau front populaire et ses 193 députés est certainement la colonne vertébrale d’un futur gouvernement…À la condition d’arrêter de crier urbi et orbi : « tout mon programme et rien que mon programme ; fermer le ban. »
Cette position extrême ne permet en aucune façon d’établir une confiance de projets avec d’autres: et je le pense, il faut aller chercher dans le groupe LIOT et chez les Ensemble celles et ceux qui souvent issus d’anciens partis de gauche socialiste ou écologiste peuvent partager l’idée viable d’une sociale-démocratie.
Regardons chez nos voisins espagnols, britanniques ou allemands pour ne citer qu’eux: ils y arrivent pourquoi pas nous?
Être capable d’engager une telle démarche sans « passeport de bonne conduite » doit permettre d’y arriver, et surtout d’éviter ce qui se profile en coulisse: une alliance des droites avec le blanc-seing du RN. pour assurer au Président une relative stabilité pour sa fin de mandat.
Il y a tellement à faire pour restaurer le rôle protecteur et bienveillant de l’État, une certaine justice sociale, une école de qualité et un système cohérent de santé que nos concitoyens attendent désespérément
Les grands chefs à plume: en êtes-vous capables ? Le temps presse désormais il se compte en heures…
