Lundi 14 mai, l’armée israélienne a tué 59 Palestiniens dans la bande de Gaza près de la frontière où des dizaines de milliers de personnes ont manifesté contre le transfert de Tel-Aviv à Jérusalem de l’ambassade américaine.
Gilbert Roger condamne fermement les violences des forces armées israéliennes contre les manifestants palestiniens, qui légitimement réclament l’application du droit international et la reconnaissance de leurs droits nationaux.
Il demande au gouvernement français de rappeler au plus haut niveau l’interdiction d’utiliser des armes de guerre contre des manifestants non armés, et d’agir pour que l’Etat d’Israël soit comptable de ses actes en demandant à ce qu’une enquête internationale puisse être menée, comme l’a réclamé Londres, immédiatement soutenu par l’Allemagne.
Il rappelle son attachement à la solution à deux Etats en vue de la résolution du conflit israélo-palestinien, et demande au président de la République de reconnaître l’Etat de Palestine, après le vote à l’Assemblée nationale et au Sénat en décembre 2014 de deux résolutions invitant à cette reconnaissance.