Une initiative parlementaire,
A l’initiative de Gilbert Roger, président du groupe d’amitié France-Palestine du Sénat, 154 parlementaires interpellent le président de la République en lui demandant de tenir les engagements pris devant les deux assemblées en reconnaissant l’Etat de Palestine.
Une résolution adoptée par le Parlement en 2014,
En effet, les 2 et 11 décembre 2014, l’Assemblée nationale et le Sénat avaient adopté deux résolutions invitant le Gouvernement français à reconnaître l’Etat de Palestine. A cette occasion, Laurent Fabius, alors ministre des Affaires étrangères et du développement international, s’était engagé à cette reconnaissance, en cas d’échec de la relance des négociations de paix. Or si la Conférence de Paris du 15 janvier a permis de rappeler solennellement l’attachement de la communauté internationale à la solution à deux Etats, elle n’a ni permis de réunir les principaux intéressés, Israéliens et Palestiniens, ni abouti à des mesures concrètes permettant de progresser dans les négociations de paix.
L’impasse des initiatives,
« La France est face à un tournant historique sans précédent. Elle doit honorer son engagement de reconnaître l’Etat de Palestine, tel qu’en avaient décidé les Nations-Unies soixante-dix ans auparavant. Les négociations bilatérales ne pourront se dérouler que sur un pied d’égalité entre les deux parties, d’Etat à Etat. Aussi la France ne peut prôner dans ses expressions officielles la solution à deux Etats et n’en reconnaître qu’un seul » a déclaré Gilbert Roger.
par Gilbert ROGER
Sénateur Seine Saint-Denis