L’équipe pédagogique niçoise de l’établissement du petit Ahmed a très bien fait de se comporter comme elle l’a fait. Son travail de suivi est une œuvre utile : elle a discuté avec l’élève ; avec son père. Au regard de l’attitude brutale du père, elle a porté plainte contre le père, et non contre l’enfant. Par ailleurs, il est apparu lors d’une discussion ouverte avec l’enfant que sa situation personnelle était préoccupante : un signalement a été effectué, il appartient désormais à la justice de faire toute la lumière.
Suite à un incident dans une classe de CE2 à l’occasion de la minute de silence ayant eu lieu après les attentats de Paris, l’équipe pédagogique de l’école a « très bien fait » de se comporter comme elle l’a fait (N. Vallaud-Belkacem, 29/01/15) :
– « Non seulement l’équipe [pédagogique de l’établissement où est scolarisé le petit Ahmed] a bien fait de se comporter ainsi, mais son travail de suivi, pédagogique et social, est une œuvre utile ». La ministre de l’Education a tenu à « remercie[r] le personnel de l’éducation nationale de cette école de s’être comporté ainsi » (N. Vallaud-Belkacem, 29/01/15) ;
– « Comme c’est la règle en la matière, l’équipe de l’établissement scolaire a veillé à ce qu’un suivi pédagogique soit apporté à cet enfant […] avec lequel elle a discuté. Elle a très bien fait de le faire » ;
– Par la suite « elle a très bien fait de convoquer son père » ;
Lorsque le père « est venu dans l’établissement, il a eu en revanche une attitude brutale, il s’est même à plusieurs reprises introduit sans autorisation dans l’établissement scolaire en menaçant le personnel de l’établissement ».
– « C’est pour cette raison précise, et cette raison seulement que le directeur de l’école a porté plainte contre le père et pas contre l’enfant » ;
– Dans ce cadre, une audition libre de l’enfant s’est tenue pendant 30 minutes, en présence de son père ;
– A noter qu’aucune sanction pénale ne peut être prononcée à l’encontre d’un enfant de moins de 13 ans, a fortiori pour apologie du terrorisme.
Sur la base de « la discussion ouverte avec l’enfant, il est apparu que la situation personnelle de cet enfant était préoccupante, au point d’ailleurs que l’équipe [pédagogique] a fait remonter un signalement à la protection de l’enfance du département » :
– « L’affaire [a été remise] dans les mains de la justice » ;
– « Maintenant il lui appartient de faire toute la lumière sur ces évènements » (N