« La France fait face à des défis extraordinaires ». « Il y a une menace terroriste, qui vient d’Irak, de Syrie, du Sahel », « il y a une tension en Ukraine face à la Russie ». « Nous vivons une crise économique depuis des années, avec un chômage de masse insupportable, des Français qui sont confrontés à la précarité, à la vie chère », « une crise de confiance », « une crise d’identité » (PM, 26/08/14).
« Comment doivent se comporter les responsables politiques ? » « Dans ces moments-là, il faut agir » :
– Agir « avec dignité ». « Les membres du gouvernement ne peuvent pas se donner en spectacle » : « ce n’est pas à la hauteur des enjeux ».
– Agir « avec cohérence ». « Il n’était pas acceptable de remettre en cause la ligne économique définie par le chef de l’Etat et approuvée par les parlementaires », plusieurs fois depuis plusieurs mois : pacte de responsabilité et de solidarité, plan de 50 milliards d’économies, réduction du déficit et baisses d’impôts, pour les plus modestes et pour les classes moyennes. La politique menée « est la bonne ».
o Il y a la place pour « un véritable débat » au sein du gouvernement. « Depuis 5 mois, le débat collectif [est privilégié] au sein du gouvernement, au sein du Conseil des ministres et à l’occasion des réunions de ministres ».
o Mais il y a « une seule ligne ». « Quand une décision est prise, quand la ligne est définie, […] nous agissons ».
– Agir « avec un renouvellement, des beaux visages, de la jeunesse », « de beaux symboles » : Najat Vallaud-Belkacem, première femme ministre de l’Education nationale, Emmanuel Macron, Fleur Pellerin, Myriam El Khomri, … Ils s’inscrivent « dans la ligne définie par le président de la République ». « Au lieu de se diviser », il est « temps de se rassembler » afin de « faire les réformes nécessaires » et « débloquer le pays » (PM, 26/08/14).
« Le débat [sur la croissance, sur l’inflation, sur le niveau de l’euro] nous le menons au niveau européen », et il « est en train de s’imposer en Europe » :
– La France l’a engagé il y a plusieurs mois. La croissance est trop faible, y compris en Allemagne. L’inflation est trop faible. L’euro est trop cher : la France l’a déjà dit à de nombreuses reprises.
– « C’est précisément au moment où cela bouge […] et beaucoup grâce à la France […] que certains disent ‘mais ça ne marche pas, il y a une politique d’austérité, la France ne pèse pas, sa parole n’est pas entendue’. Non, […] là aussi nous sommes en train d’obtenir des résultats, même si c’est difficile, et c’est long ». « Mario Draghi dit lui-même que l’euro est sans doute trop fort, qu’il faut adapter les politiques budgétaires, qu’il faut favoriser l’investissement, Jean-Claude Juncker dit qu’il faut engager 300 Md € d’investissements ». Et « nous recevons avec le président de la République, samedi prochain, les leaders de la gauche européenne ».
– « Pour être crédibles, forts, entendus », nous devons faire des efforts. « Nous ne devons pas nous exonérer de nos responsabilités ». « Depuis 40 ans la France vit au-dessus de ses moyens » (PM, 26/08/14).
Le Premier ministre aura « l’occasion de présenter un vote de confiance à l’Assemblée nationale sur un programme de travail au moment de la session parlementaire, en septembre ou en octobre. La majorité, elle sera là ».
Le gouvernement est au travail. Le Premier ministre fera notamment des annonces sur les réformes nécessaires pour le logement d’ici « 48 heures » (PM, 26/08/14).
« Ce gouvernement incarne une clarté dans la ligne, une jeunesse, et une cohérence nécessaire pour redresser le pays »