Le gouvernement présente devant le Parlement un budget fondé sur 15 milliards d'euros d'économies permettant de faire baisser les dépenses de l'Etat hors dette et pensions : c'est historique. Par ailleurs, le budget est fondé sur une quasi-stabilisation des prélèvements obligatoires. Chaque hausse de prélèvement sera compensée par une baisse. De plus, cette stabilisation est plus précoce que celle envisagée, avec une année d'avance par rapport à la trajectoire prévue au début du quinquennat.
Mais au-delà de la stabilisation des prélèvements obligatoires, le gouvernement intervient en faveur de la justice fiscale dès 2014 : les barèmes de l'impôt sur le revenu seront ré-indexés sur l'inflation.
Enfin, la contribution climat-énergie sera une réforme fiscale vertueuse car favorisant des économies d'énergie et la transition énergétique. Les recettes générées par cette contribution seront compensées par la baisse d'autres prélèvements. Il s'agit donc d'un verdissement de la fiscalité et non d'un hausse.