Devant l’indifférence du gouvernement face à l’accueil des Mineurs Isolés Étrangers (MIE), le Conseil général par la voix de son Président a tiré « la sonnette d’alarme » sur une situation qui ne peut plus durer. Depuis 1996, la Seine-Saint-Denis est confrontée à un afflux important de MIE. La situation est aujourd’hui explosive et intenable.
Avec aujourd’hui près de 950 Mineurs Isolés Étrangers, le Conseil général en assume seul la responsabilité et le poids financier. Pour 2011, on estime à 42 millions d’euros, la somme allouée par le Département pour accompagner ces jeunes en errance. Les services de droit commun chargés d’assurer leur suivi, et en premier lieu l’Aide Sociale à l'Enfance (ASE), sont saturés.
La solidarité départementale ne peut plus se substituer à la solidarité nationale.