Paris sans le PSG ? Pour moi, c’est non !
L’incroyable s’est enfin réalisé : le PSG, club emblématique de la capitale, a décroché la Coupe aux grandes oreilles. Oui, Paris est champion d’Europe. Pour la France, il aura fallu de la patience, des décennies de frustrations et de championnats âpres pour enfin rejoindre l’OM au panthéon des clubs étoilés.
Ce sacre, on l’a vécu dans une ferveur populaire indescriptible. Un 5-0 magistral face à l’Inter Milan, et une liesse qui a embrasé Paris, du coup de sifflet final à la présentation de la coupe sur les Champs-Élysées, puis au Parc devant les abonnés.
Et pourtant… un goût amer persiste.
Un seul être vous manque et tout est dépeuplé ? Pas ici. Personne n’a regretté l’absence de la maire de Paris lors de cette finale à Munich. Personne ne s’est ému de l’absence de l’équipe sur le balcon de l’Hôtel de Ville. Madame était… en Afrique, à je ne sais quel colloque. Pendant ce temps, le Président, lui, a su ouvrir les portes de l’Élysée à nos champions. Un symbole fort.
J’ai honte.
Dans quelle capitale mondiale un club aussi prestigieux doit-il envisager l’exil pour avoir un stade à la hauteur de ses ambitions ? Paris, tristement. Ni Marseille, ni Lyon, ni même Nice n’ont ainsi méprisé leur club et son maillot.
Nous sommes en 2025. Il n’est plus raisonnable de faire croire que c’est aux contribuables de financer un stade de 90 000 places. Rien de choquant à ce que le PSG souhaite être propriétaire de son enceinte. C’est logique, c’est sain, c’est moderne.
Mais laisser le PSG partir à Massy, Poissy ou Aulnay ? C’est une faute politique majeure. Et pendant que les élus parisiens se chamaillent pour savoir qui succédera à une maire en quête de carrière internationale, le club, lui, avance.
Qui aura le courage de ramener Paris à la raison ?
Qui prendra la bonne décision avant qu’il ne soit trop tard ?
Le temps presse, car l’agenda du PSG vient de changer de dimension. Et Paris n’a plus le luxe de le regarder partir.
