Lors de la commission des Affaires étrangères, de la défense et des forces armées, nous avons procédé à l'audition publique de Laurent Fabius, ministre des affaires étrangères et du développement international, conjointement avec la commission du développement durable, des infrastructures, de l'équipement et de l'aménagement du territoire, sur la préparation de la Conférence de Paris 2015 sur le climat.
L'intérêt du Sénat pour le climat n'est pas nouveau, puisque la haute assemblée a pris l'initiative de créer, en 2000, l'Observatoire national sur les effets du réchauffement climatique (ONERC). Cet organisme, dont les travaux sont reconnus, assure le lien institutionnel avec le GIEC (groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat), dont les récents rapports montrent l'urgence de l'action.
Le ministre a rappelé les objectifs de la conférence : aboutir à un accord applicable à tous, juridiquement contraignant, qui comprenne des engagements de réduction d'émissions de gaz à effet de serre compatibles dans la durée avec un réchauffement maximal de deux degrés. Ce serait une première dans l'histoire des négociations climatiques.