F. HOLLANDE en Irak aux côtés de nos soldats

Le président de la République s’est rendu ce lundi en Irak : il est le 1er Chef dEtat important de la coalition internationale anti-Daech à être venu et le premier à avoir rencontré les dirigeants irakiens actuels il y a 2 ans et demi. S’il y a encore des attaques terroristes en Irak, comme à Bagdad aujourd’hui, Daech est en recul, et Daech sera battue. Plusieurs villes d’Irak ont été reconquises. La bataille de Mossoul est engagée depuis la mi-octobre et elle est en train d’être gagnée : c’est une question de semaines. Après Mossoul, il faudra agir à Raqa en Syrie. Agir contre le terrorisme, agir pour la reconstruction de l’Irak, c’est aussi prévenir des actes terroristes sur le sol français. La France y participe. Ainsi des avions de chasse français ont bombardé ce dimanche 1er janvier Daech à Palmyre : pour la France, le seul adversaire c’est Daech.

Le président de la République s’est rendu ce lundi en Irak. Il s’agit de sa seconde visite en Irak, après celle du 12 septembre 2014. C’est le seul Chef d’Etat important de la coalition internationale anti-Daech, à s’être rendu en Irak depuis le lancement de cette coalition il y a deux ans et demi.
– Pour rappel, la France est le 2ème contributeur de la coalition internationale agissant contre Daech en Irak et en Syrie, derrière les Etats-Unis. Depuis son engagement en septembre 2014, elle a effectué, dans la cadre de l’opération Chammal, plus de 1 000 frappes et détruit environ 1 700 objectifs de Daech.
– La lutte se poursuit : des avions de chasse français ont bombardé ce dimanche 1er janvier, Daech à Palmyre en Syrie. Pour la France « le seul adversaire c’est Daech » (PR, 02/01/17).
– La France agit avec « une exigence, qui est la protection des populations civiles ». Il s’agit d’ « éradiquer le terrorisme, mais respecter les droits humains, et faire en sorte que la population civile adhère pleinement à l’objectif que nous poursuivons ».

Ce déplacement s’inscrit pleinement dans l’engagement du chef de l’Etat pour la stabilisation de la région et la lutte contre le terrorisme, tant militaire que politique et humanitaire :
– Ce lundi, le président de la République a d’abord rencontré à Bagdad les 500 soldats français conseillant et formant les forces spéciales irakiennes du contre-terrorisme (ICTS), puis à Erbil, au Kurdistan irakien, les forces spéciales françaises qui conseillent les peshmergas kurdes engagés dans la bataille pour la reprise de Mossoul.
– Au cours de sa visite à Bagdad, le président de la République s’est entretenu avec son homologue irakien, Fouad Massoum puis le Premier ministre Haider al-Abadi. Enfin il a rencontré le président de la Région autonome du Kurdistan irakien, Massoud Barzani.
– 38 tonnes de fret humanitaire et des médicaments ont par ailleurs été remis aux représentants de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) en Irak.

« S’il y a encore des attaques terroristes » en Irak, comme à Bagdad aujourd’hui, « Daech est en recul, et Daech sera battue » (PR, 02/01/17). « Les résultats sont là. Aujourd’hui plusieurs villes d’Irak ont été reconquises, Daech est sur le recul et la bataille de Mossoul est engagée ».

« Agir contre le terrorisme ici en Irak, c’est aussi prévenir des actes terroristes sur notre propre sol et donc éviter qu’il puisse y avoir pour nos compatriotes des conséquences fâcheuses de la dégradation qui pourrait être celle-ci en Irak ». « Tout ce qui contribue à la reconstruction en Irak, c’est autant de conditions supplémentaires pour éviter qu’il puisse y avoir de la part de Daech des actions sur notre propre territoire ».
– En ce sens, les deux présidents français et irakien ont évoqué le renforcement de la « coopération de très haut niveau en matière de renseignement entre l’Irak et la France » ;
– Ensuite il s’agira de mettre « en œuvre un plan massif de reconstruction et de réhabilitation de Mossoul. Et la France y prendra toute sa part ».
– Enfin le président de la République a rappelé que la sécurité durable du pays après la défaite de Daech passe par la coexistence des communautés dans un Irak uni et souverain.

« L’enjeu » actuellement, « c’est donc la reconquête de Mossoul » lancée le 17 octobre dernier. Pour y parvenir, dans les prochaines semaines », les soldats français doivent « former, appuyer, accompagner les forces irakiennes et leur donner les meilleurs conseils ». « Ce sont bien les autorités irakiennes qui sont les forces combattantes sur le terrain ».
– Si Mossoul est le dernier bastion des djihadistes en Irak, Raqa en Syrie, intégralement contrôlée par Daech, sera « le prochain objectif ». Il faut « aller jusqu’au terme de l’opération », pas seulement en Irak.
– D’où la nécessité aussi de travailler sur un « processus de transition politique » en Syrie et « un gouvernement qui rassemble toutes les composantes permettant ensuite d’avoir une lutte plus efficace contre le terrorisme » (PR, 02/01/17).

S’agissant des 700 djihadistes français se trouvant actuellement en Irak et en Syrie aux côtés de Daech, « il faut faire en sorte que ces [individus] puissent être mis hors d’état de nuire, appréhendés s’ils reviennent et ensuite que nous puissions engager la déradicalisation, notamment pour les enfants » (PR, 02/01/17) :
– « Si ces combattants étrangers, en l’occurrence français, sont pris par les autorités irakiennes, ils relèvent des autorités irakiennes et seront soumis à la justice » irakienne.
– « S’ils tentaient de revenir en France, certains avec leurs familles, nous serons à ce moment-là conduits à les arrêter, les appréhender, les juger et les [faire] condamner par la justice française ».
– « Quant aux enfants, il y en a de tout jeunes. Certains ont été embrigadés, horriblement enrôlés ». « S’ils devaient revenir en France, ils devraient être absolument traités, accompagnés, encadrés, déradicalisés » (PR, 02/01/17).

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Gilbert Roger

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