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Elevage: le jeu dangereux des centrales d’achat COOPERL et BIGARD !

12 août 2015 par Gilbert ROGER Laisser un commentaire

Deux acteurs importants ont refusé de participer lundi matin au marché du porc breton, empêchant de ce fait la fixation du prix du porc. Le gouvernement en appelle à la responsabilité et au respect du jeu collectif. Il assume lui-même ses responsabilités et il doit en être de même pour tous les acteurs, car c’est collectivement que la filière pourra sortir de la crise. Des engagements collectifs ont permis d’établir un prix d’1€40/kg, des efforts ont été faits par des industriels et par la grande distribution, il faut garantir ce niveau de prix qui couvre les coûts de production des éléveurs. Tout sera fait pour qu’il y ait jeudi une cotation. Au-delà, c’est de mesures structurelles dont a besoin la filière porcine. Le gouvernement agit depuis plusieurs mois : en allégeant les charges (19 M€ en 2015), en soutenant les investissements (20 M€ pour la modernisation des abattoirs), en simplifiant les normes (installations d’élevage porcin, …), avec le plan d’urgence pour l’élevage. Le travail se poursuit : une table-ronde se tiendra notamment fin août pour améliorer les relations commerciales dans le secteur.
 
Deux acteurs importants du marché du porc, la Cooperl et Bigard, ont refusé de participer lundi matin au marché du porc breton de Plérin. Du fait du retrait de ces deux acteurs, ses cours, qui servent de référence au plan national, n’ont pu être fixé.
 
Le gouvernement en appelle à la responsabilité et au respect du jeu collectif. Il est « très mobilisé » pour la filière porcine (PM, 11/08/15), et assume « ses responsabilités ». Il doit en aller de même pour « tous les acteurs ». « Chacun a une part de responsabilité », et « on doit sortir collectivement » de la crise (S. Le Foll, 11/08/15).
 
-        Le prix d’1€40 /kg n’est « « pas un prix politique ». « C’est le fruit d’un engagement commun et collectif », c’est, « face à une situation de crise », « un engagement […] d’un certain nombre d’opérateurs […] de revaloriser le prix du porc, pour permettre aux éleveurs de passer ce cap difficile » (S. Le Foll, 11/08/15) :
o   « Des efforts ont été faits par des industriels, et globalement par la grande distribution, pour tenir des objectifs de prix, [et] faire passer une crise qui touche l’élevage porcin français » (S. Le Foll, 11/08/15).
o   « Ceux qui ont quitté le marché du Porc breton de Plérin [lundi], n’avaient sollicité ni le ministère, ni l’ensemble des autres acteurs pour proposer d’autres solutions » (S. Le Foll, 11/08/15).
o   « Il faut garantir ce niveau de prix », qui permet aux éleveurs de couvrir leurs coûts de production (PM, 11/08/15). Intermarché et Leclerc ont d’ailleurs confirmé leur engagement à soutenir le cours du porc, en maintenant leur position d'achat à 1,40 €/kg.
 
-        Si le marché de Plérin « ne représente qu'une petite partie des transactions », il « est emblématique » (PM, 11/08/15). Aussi, « tout sera mis en œuvre pour qu’il y ait jeudi une cotation », car « celle-ci est nécessaire à la fixation du prix [du porc] pour l’ensemble de la France ». Le gouvernement « n’envisage pas, après les efforts faits pour atteindre 1,40 € le kilo, [qu’] il n’y ait pas jeudi de cotation » (S. Le Foll, 11/08/15).
 
Au-delà, la situation actuelle nécessite « des mesures structurelles », et ce « travail structurel de moyen et de long terme est engagé » (S. Le Foll, 11/08/15). « La perte de compétitivité du secteur ne date pas d’aujourd’hui, mais dure depuis 2010 » :
 
-        Le diagnostic a notamment été établi en 2013 par le rapport sur l’avenir de l’élevage d’Alain Berger, qui avait « parfaitement analysé » les pistes de travail à mettre en œuvre à la fois pour l’Etat et pour les acteurs de la filière.
 
-        Depuis le gouvernement a agi :
-  Par un allègement de charges : le Pacte de responsabilité apporte « 19 M€ d’allègements pour la production porcine [en 2015], plus de 100 M€ pour toute l’industrie de la transformation et de la conservation des viandes [abattage, salaisonniers] ». Cela conduit « le niveau d’aide autour du SMIC » à plus de 1 775 € et près de 2 000 € pour 1,5 SMIC. « Ces efforts étaient nécessaires, car depuis des années on constatait une perte de compétitivité de la filière porcine » par rapport à ses concurrents.
-   Par un soutien aux investissements : une enveloppe de 20 M€ pour la modernisation des abattoirs a été dégagée au titre du PIA.
-  Par des simplifications administratives : les procédures d’enregistrement pour lancer un projet d’installation dans le domaine de l’élevage porcin notamment ont été simplifiées (ICPE) ; la mise en place de l’azote total a permis de sortir certains bassins des zones d’excédents structurels (ZES), notamment en Bretagne ; des progrès ont été obtenus sur l’application de la directive sur l’eau, après des négociations avec la Commission européenne.
– Par le plan d’urgence pour l’élevage : « présenté au mois de juillet, il s’applique aujourd’hui. Les remontées du terrain sont en cours, pour faire en sorte que les éleveurs les plus en difficultés puissent bénéficier des aides prévues » dans ce cadre (allègement reports de charges, développement des débouchés à l’export, …).
 
-        Le travail se poursuit :
-   Sur l’amélioration des relations commerciales dans le secteur : « ce travail est engagé et une table-ronde aura lieu fin août pour avancer sur les innovations commerciales à mettre en œuvre rapidement ». Il aboutira début septembre au travers des « Assises sur les nouvelles relations commerciales » entre producteurs, transformateurs et distributeurs.
– Sur le renforcement « des outils de traçabilité et de qualité » dans la filière : s’agissant de la traçabilité, le logo « Le porc français » permet de « valoriser l’origine de la viande », à laquelle « le consommateur est très attaché » ; s’agissant de la qualité, le renforcement « du cahier des charges sur les produits fournis » doit être un levier.
– A l’échelle européenne : la France « agira » et elle a d’ailleurs « obtenu un Conseil extraordinaire européen [des ministres de l’Agriculture] le 7 septembre, pour discuter de l’ensemble des sujets liés à la crise bovine, porcine et laitière » (S. Le Foll, 11/08/15).
 

Classé sous :Réagissons à l'actualité politique, Sénat

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