Hommage national aux policiers morts

Ce matin devant vous, devant la France, pour que rien ne puisse être oublié, le sens même de leur vie, la signification de leur mort, ils ont été élevés au rang de Chevalier de la légion d’honneur avec citation à l’Ordre de la Nation.

C’est donc en martyr qu’est tombée Clarissa Jean Philippe jeudi dernier.

Ahmed Merabet était l’une de ces silhouettes familières des parisiens. Il a payé de sa vie son engagement.
Ahmed Merabet, français de confession musulmane, était très fier de représenter la République et ses valeurs dont la laïcité qui fait que dans notre pays toutes les croyances sont respectées. La laïcité pour laquelle Ahmed Merabet est également tombé.
Lui savait mieux que quiconque que l’islamisme radical n’a rien à voir avec l’islam (…) parce qu’il frappe celles et ceux qui veulent être libres tout simplement.
Son sacrifice est aussi une leçon qu’il nous adresse pour refuser les amalgames, repousser les stigmatisations, refuser les actes antimusulmans qui sont autant d’atteinte à la République.

Franck Brinsolaro, il est mort l’arme au poing, les autres n’avaient que leurs crayons. Il est mort pour la liberté, la liberté d’expression, celle qui va jusqu’à l’insolence.
C’est au nom de cette liberté que nous sommes la République.

Trois policiers, trois parcours, trois visage de la France.
La folie terroriste qui les a frappé n’avait ni couleur, ni religion, seulement le masque de la haine, la haine qui déteste ce de la France représente : la diversité la démocratie, la laïcité, la liberté, l’idéal de paix…

La France peut être agressée, attaquée, meurtrie, mais notre grande et belle France ne cède jamais, ne plie jamais, ne rompt jamais.
Elle fait face elle est debout.

Grace à eux, grâce à vous, c’est la liberté qui a gagné sur la barbarie. Et c’est le peuple de France qui s’est élevé pour exprimer son attachement au vivre ensemble dans la concorde et la fraternité.

Si cette bataille a été gagnée, nous n’en avons par terminé avec la menace, elle est là, à l’extérieur, à l’intérieur. Nous devons donc redoubler de vigilance, c’est ce qui est fait.

Il nous revient aussi avec le Gouvernement et le Parlement, avec l’ensemble des Français de prendre les décisions utiles et efficaces pour faire face aux menaces dans le respect de l’état de droit.

Nous devons agir en affirmant trois principes :
– La fermenté, c’est la condition de la sécurité ; être implacable face aux actes antisémites, antimusulmans, intraitable face à l’apologie du terrorisme
– Le sang-froid pour prendre des mesures adaptées aux circonstances et aux menaces sans faiblesse et sans précipitation
– L’unité qui est notre arme la plus solide ; le rassemblement, ce que les Français sont capables de faire quand l’essentiel est en cause, qui nous donne confiance en notre avenir.

Nous sommes la France, un pays qui est toujours le point de ralliement pour le monde lorsque la liberté est en cause.

La peuple de France a donné la plus magnifique réponse qui soit face à l’épreuve qui l’a frappée.

Voilà ce qu’est notre combat, l’humble honneur des Hommes. [citation A. Malraux]

Si la France est debout aujourd’hui, c’est parce que des policiers sont tombés.

***

Amitiés,
Vincent F.
06 19 45 46 42

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Gilbert Roger

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