L’UMP et le Référendum : pour noyer le poisson

« Il faut aller vite. Aller vite sur les réformes de notre territoire » (PR, 06/05/14).

« Aujourd’hui toutes ces structures [territoriales] ne sont plus lisibles pour les Français. Il faut à la fois de la proximité et en même temps de l’efficacité ». « 12 régions ou 11 régions, la moitié » de ce qui existe aujourd’hui serait un bon nombre. « Les Conseils généraux ont vécu » (PR, 06/05/14).

Pour ce faire, le président de la République procèdera à une consultation des principaux responsables et dirigeants de partis politiques, à partir de mercredi 14 mai. Il engagera ainsi des discussions pour savoir « quelles peuvent être les conditions d’un travail de fond sur cette réforme globale de nos territoires ». « A partir de là [sera fixé] un calendrier » (S. Le Foll, 07/05/14).

« Cela serait intelligent de faire des élections régionales et départementales avec le nouveau découpage. » « Si c’est 2016 ça permettrait d’avoir le temps » (PR, 06/05/14). Sans qu’il y ait à perdre ni « un seul instant » ni « un seul jour », diviser par deux le nombre de régions et supprimer les conseils départementaux, « cela n’est pas possible en quelques mois, avec l’échéance électorale de mars prochain » (PM, 07/05/14).

Vouloir le référendum, c’est ne pas vouloir la réforme. Aussi le Premier ministre a invité l’opposition à rejoindre « cette volonté de réforme, sans arrière-pensée, sans trouver je ne sais quelle idée de référendum ». La réforme territoriale « est nécessaire pour le pays, elle est attendue par les Français, elle se fera » (PM, 07/05/14).

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Le blog de
Gilbert Roger

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