Le budget de la Défense nationale n’est pas une variable d’ajustement.

L’heure n’est pas à la polémique sur le budget de la Défense nationale. Je réagis, car, en matière de Défense, l’héritage est mauvais :

– il nous faut sortir de 10 années avec des budgets en trompe l’œil et des lois de programmation bafouées.

– il nous faut en finir avec la procrastination des décisions essentielles qui a abîmé l’outil militaire et sapé la confiance de ses serviteurs.

J'approuve la méthode proposée par le président de la République et le ministre de la Défense : d’abord établir un Livre blanc définissant notre stratégie de défense, les missions des forces armées et les priorités de notre sécurité dans le cadre d’une défense que nous voulons européenne, tout en conservant notre souveraineté nationale, notamment dans le maintien de l’autonomie stratégique et politique de la France. Le Parlement veut être acteur de la confection du nouveau Livre blanc. Ensuite, voter une loi de programmation militaire pour la période 2014-2019.

La France est dans une phase de rétablissement des comptes publics et la Défense, certes, doit y contribuer dans les mêmes proportions que les autres missions de l’Etat. Cependant, il faudra assumer les choix que nous ferons. Sénateur, membre de la Commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées, je ne  souhaite pas que ce budget  devienne  une variable d’ajustement.

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Le blog de
Gilbert Roger

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