Si ce n'est vouloir gagner sur le tapis vert ce que les électeurs semblent refuser par les urnes à la droite parlementaire, c'est à dire le pouvoir local.
En effet sa commission fait du neuf avec du vieux, ou l'inverse, on s'y perd.
Passer de 23 à 15 régions cela doit être envisagé sur la base du volontariat, supprimer les conseils généraux, mais comme ces instances politiques ont de véritables compétences et bien histoire de raconter une histoire, on supprime les cantons pour faire élire des listes avec une partie pour les conseils départementaux et le reste qui siège tout à la fois à La région et au conseil départemental.
Mais rien sur la répartition des richesses fiscales, ni sur l'obligation de faire du social ou des HLM sur tout le territoire.
Quant à Paris et la petite couronne on revient 40 ans en arrière en faisant un "grand Paris" avec la suppression des départements de petites couronnes, départements crées par Ch de Gaulle. Exit les coopérations, c'est le Maire du grand Paris qui agira sur tout, fera tout et surtout le plan d'occupation des sols; les maires des communes de banlieues servant aux mariages et passeports.
Ah le bon vieux temps ou Paris pouvait décider de placer ses noisettes à l'Ouest et les bruyants ouvriers à l'Est.
Les villas cossues à Neuilly et les pollutions à l'Est. Cette commission n'a pas grande imagination, parce qu'elle n'a qu'un but distraire les citoyens sur le surf contre les élus de proximités espérant ainsi qu'ils oublient le reste, le dur: la crise dans laquelle nous pousse le pouvoir en place.
