Un stade nautique & olympique à Aubervilliers: mais pour qui?

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Encore une vraie-fausse bonne idée: les français n’ont pas décroché les JO face à Londres, qu’à cela ne tienne, on fait comme si…En tous cas pour construire la piscine olympique avec pas moins de 6 bassins ! Mais pour quoi faire et pour qui?
Si on veut aider les nageurs pro comme Laure Manaudou ou bien l’équipe nationale de water polo (vous connaissez son classement international?); non mieux l’équipe féminine de plongeon, je dirai pour quoi pas, mais dès lors il s’agit d’un intérêt national donc c’est à l’Etat et au FNDS (fond pour le développement du sport) de payer!
Mais non trop simple, on perd notre candidature mais on fait comme si et Paris, la région, le département -sans débat en séance publique, et l’omni active plaine-co se pâme pour  financer un tel projet.
Un petit hic tout de même, qui paiera le fonctionnement ? Une paille estimée à ce jour à 4 millions d’euros après avoir loué des lignes d’eau aux scolaires à au moins 33 euros de l’heure (quel maire assez fou en louera?).
Je suis depuis le départ farouchement opposé à un tel projet.
Et si l’Etat veut la faire sa piscine qu’il l’installe dans les départements qui ont des piscines olympiques, comme le 91 voir le 28 qui veut en construire une petite.
Gardons nos capacités financières pour aider les communes qui en ont cruellement besoin à aménager des  terrains de foot en synthétiques, voir rénover et construire des piscines de proximité qui font défaut dans notre département, rénovons avec le département de Paris le stade nautique de Marville.
Quant aux 4 hectares dédiés à un mauvais projet, consacrons les au développement économique utile à Auber comme à tous les séquano-dyonisiens.

Article paru ce jour dans le parisien:

LA PISCINE olympique prévue à Aubervilliers, près du Stade de France, dans le cadre de la candidature de Paris aux JO 2012, verra-t-elle le jour ? Maintenu malgré l’échec de la France, le projet apparaît désormais compromis. En cause : le budget nécessaire pour assurer le fonctionnement de cet immense centre nautique doté de six bassins qui s’étendrait sur un terrain de 4 ha, entre le canal de saint-Denis et le RER B.

2,3 millions d’euros à trouver

D’après des études, il faudrait près de 4 millions d’euros chaque année pour faire tourner l’établissement.
Une fois soustraits les recettes estimées et les partenariats, il resterait 2,3 millions d’euros à trouver. Plaine Commune, responsable de l’équipement, se dit prête à assumer jusqu’à 1 million d’euros. Pour le reste, elle compte sur ses partenaires.

Or, pour le moment, personne ne semble prêt à mettre la main à la poche. Ni la mairie de Paris, ni le ministère des Sports, ni la région, tous d’accord pour cofinancer la construction mais pas le fonctionnement du centre nautique.

Un blocage qui agace le maire (PS) d’Aubervilliers : « La région donne 500 000 € par an à la seule opération Milka, rêve de neige, organisée chaque hiver au Stade de France, elle peut bien en donner la moitié à la natation française, plaide Jacques Salvator. Et l’Etat pourrait reverser au centre nautique une partie des 15 millions qu’il donne chaque année au Stade de France. »

Dans ce dossier, Plaine Commune apparaît donc bien isolée. Même le conseil général boude le projet. « Ce sera inutile pour les habitants de la Seine-Saint-Denis, tranche Gilbert Roger, son premier vice-président. Le département ne mettra pas un centime dans le fonctionnement du futur stade nautique. » Alors ?

« Alors si nous n’arrivons pas à boucler le budget de fonctionnement, pas question de lancer le projet », annonce Patrick Braouezec, le président (PC) de Plaine Commune.

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Gilbert Roger

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