Dans les analyses et commentaires des instituts de sondage sur la progression des intentions de vote pour le candidat F. Bayrou, alors il y a lieu de s’interroger sur cet électorat dit de gauche prêt à lui donner au premier tour ses suffrages.
Je ne parle pas du groupe anonyme dit Spartacus de ces trente hauts fonctionnaires qui sous couvert d’anonymat jouent avec la pantoufle de feu ! On serait de gauche, on travaillerait pour F. BAYROU, mais on reste discret au cas où Ségolène ROYAL viendrait à gagner, car hauts fonctionnaires, on aime notre petit confort (dans ma banlieue, on dit poliment « bouffer à tous les râteliers »).
Non je veux parler de ces électeurs qui pensent ainsi envoyer un message, les sondeurs nous disent qu’il y aurait beaucoup d’enseignants, de salariés de la classe moyenne. Sachez-le, quand on dépose un bulletin de vote pour une présidentielle, ce n’est pas pour pousser un « coup de gueule », mais pour donner force à celui ou celle qui se présente au suffrage universel.
Il n’y a donc pas photo, voter pour F. BAYROU quand on se dit de gauche, c’est vouloir éliminer la gauche au deuxième tour, dit clairement : faire barrage à Ségolène ROYAL.
Très très lourde responsabilité que de rejeter la gauche pour des décennies, car franchement ni l’UDF ni l’UMP qui gère ensemble et sans accroc des communes, départements et se soutiennent pour avoir des députés et sénateurs n’ont jusqu’à présent montrés une envie de justice sociale et de respect des engagements de campagne électorale.
Attention à l’opération de destabilisation qui s’opère, car si elle arrive à ses fins la droite multicolore sera aux anges.
