Oui, chacun l’aura compris, lorsque Ségolène parle de sujets jusqu’alors laissés à la marge des petites phrases bien faites en pays socialistes, des voix de présidentiables s’élèvent pour s’indigner de ses écarts avec la pensée socialiste.
Sur le LIBAN, Ségolène est en parfait accord avec la position de notre parti, position guère éloignée, soit dit en passant, de la position officielle du gouvernement actuel.
Simplement elle a osé au plus dur du conflit et de l’impasse des chancelleries, indiquer qu’elle verrait bien confier à une personnalité internationale incontestée comme BILL CLINTON, une mission de conciliation.
Et là, à quelques jours des universités, du PS, catastrophe! Elle n’aurait pas l’envergure pour gouverner le pays en cas de crise majeure. Mais de qui se moque-t-on une fois de plus? Je vais finir par croire que nos amis perdent leur sang-froid à distiller de telles embûches sur le chemin de Ségolène.Ils ne servent de fait que la candidature de nos adversaires de droite, car cela ne tire pas vers le haut leurs propres qualités.
Sachons collectivement nous ressaisir, Ségolène est parfaitement capable de conduire la politique internationale de notre pays, et nous serons nombreux à l’accompagner dans cette tâche difficile, car franchement, qui peut croire que la droite UMP donne des gages de dynamisme dans ce domaine.
