La guerre des roses n’aura pas lieu

La presse est désormais l’acteur privilégié de la préparation du congrès des socialistes au Mans en Novembre prochain. Et si chacun veut y aller de sa phrase vengeresse, alors oui, le congrès sera celui des déchirements.
Mais je crois aux forces militantes, celles de ces obscurs, présents à chaque réunion, colleur d’affiches, toujours présents et actifs dans leurs villes. Ces militants veulent un congrès de débats pour mettre en ordre leurs idées et convictions. Et nous en avons besoin car la politique nous ratrappe avec son maudit, mais oh combien nécéssaire et utile, calendrier électoral. Sur quelle plate forme d’idées et d’enjeux pour notre pays, l’Europe et le monde voulons-nous? Et le pouvoir, pour quoi faire?
Nous avons été bousculés par une présidentielle avortée, un référendum plein d’incompréhensions pour une même ambition d’une europe solidaire et exemplaire. Entre deux, des élections gagnées « haut la main » pourraient nous laisser bercés.
Je suis convaincu que la raison et la fraternité sauront emporter l’esprit du congrès.
Je n’ai pas signé la fameuse contribution du premier secrétaire en poste. Grand bien m’y a fait, car l’esprit de liberté de pouvoir discuter avec tous sans aucun à priori est devenu possible. Et rien n’oppose en l’espèce les « oui-ouistes » et les « non-nistes ». Je veux dépasser celà; viser l’excellence et l’unité du parti, en tendant la main à toutes celles et tous ceux qui veulent être d’abord en phase avec les attentes et espoirs des salariés et des plus démunis. Alors à quelques heures de l’ouverture de nos débats toujours enflammés de La Rochelle, je participerai volontairement au rapprochement des courants jusqu’alors opposés, et je suis convaincu que je ne serai pas seul dans cette démarche qui dépassera les clivages ancestraux dans lesquels on veut parfois nous enfermer.
Quant au choix des dirigeants, il devra à mon sens prendre en compte une expression que j’utilisais souvent, lorsque j’avais moi-même des responsbilités de direction: être le « Primus inter pares »; être le Premier d’entre ses pairs! Et pas plus, celà rend à la fonction la modestie nécéssaire à celui qui veut rassembler et être utile à son parti.
La suite après La Rochelle…

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Le blog de
Gilbert Roger

Ce BLOG est mon outil pour communiquer sur mes passions comme la gastronomie, les livres ou les voyages.

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