Quand le Parti Socialiste prépare son congrès:

Comme vous tous le 29 mai ne me laisse pas indifférent, et après le vote interne des militantes et militants du Parti socialiste, j’espérais une démarche d’organisation nationale qui n’a pas été retenue, ce que je regrette amèrement.

Aujourd’hui les propositions de notre premier secrétaire, au dernier conseil national prenant acte des résultats du référendum, ne me conviennent pas, elles ne sont pas source de rassemblement, puisqu’elles n’invitent pas à dépasser le Oui et le Non pour entendre le message de notre base électorale et avec elle construire une europe sociale.

Je crains là, un vrai divorce avec notre électorat.

Certes, avancer la date du congrès national n’est pas un problème en soi, si on laisse aux adhérents du Parti socialiste, le temps de construire leur analyse et leurs propositions ; mais là un fois de trop c’est en réalité les « spécialistes » qui vont écrire les textes d’orientation pour les soumettre aux militants, et la « chasse » aux signatures est ouverte.

Je ne regrette pas le sens de mon vote lors du référendum, mais j’estime ne pas avoir de leçons à donner à tous mes camarades qui ont voté Non. Mon combat est orienté contre la droite et sa politique inapropriée aux défis de la société, en cela l’Europe n’est pas apparue comme protectrice pour nos concitoyens. Je suis convaincu que nous avons la force et les ressources internes suffisantes pour construire une réponse tant attendue par ceux qui désespèrent de la politique nationale conduite par l’UMP. Les socialistes sont en capacité de produire de belles réponses aux attentes des salariés de notre pays.

Nous avons déjà été par trop divisés en, particulier dans le 93 depuis le trop célèbre congrès de Rennes. Ce qui de mon point de vue n’a pas été assez profitable au parti socialiste dans nos combats pour gagner certaines villes et même au conseil général ce qui d’une certaine façon a été profitable au PCF qui a su jouer habilement de nos divisions.

Je ne remettrai pas le couvert dans ces batailles larvées et internes qui ont duré ces 15 dernières années.

Le congrès qui s’ouvre est donc un moment de réflexion individuel mais aussi collectif pour préparer une orientation claire dans un parti socialiste rassemblé. 

Je ne signerai donc pas la contribution que rédige actuellement François  Hollande et ses proches, car elle sera trop exclusive.

Je n’en signerai aucune sauf peut être par la section de Bondy, si elle décide d’écrire.

Quant à la motion ou aux motions pour le congrès national du Mans, je verrai le moment venu quelle position personnelle j’adopterai et quelle sera mon orientation.

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Le blog de
Gilbert Roger

Ce BLOG est mon outil pour communiquer sur mes passions comme la gastronomie, les livres ou les voyages.

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