Une coopération décentralisée avec Matola au MOZAMBIQUE

Depuis 1999, un traité de coopération est en vigueur entre notre département et Matola ville de banlieue de la capitale de cet Etat coincé au bout du bout du continent africain. Une utopie de nos prédécesseurs qui voulaient avec la communauté lusophone de notre département; l’association du district de Sétubal (Portugal), Matola et un jour le Brésil développer des coopérations. Rapidement les besoins immenses se sont révélés dans un pays qui sortait d’une terrible guerre de libération puis d’un pouvoir « à la soviétique ». La France y est peu présente, mais acceuillie comme une des références de l’Union Européenne.La pauvreté règne: on y meurt de la malaria, du sida, et l’espérance de vie est aujourd’hui à 40 ans.
Tout est à construire; des communes comme Matola naissent administrativement. Le pouvoir central privatise (un peu trop et trop vite).
Nous avons donc réalisé un travail gigantesque comme celui d’aider à la formation de cadres; pour vaincre la barrière de la langue, ils ont appris grâce à l’ambassade de France, notre langue. La pauvreté attire souvent le malheur, aussi une terrible innondation a-t-elle ravagé le pays. Nous avons avec d’autres aider à la reconstruction de maisonnettes, nous avons financé la construction d’une école…Mais tout cela sans être livré « clefs en main » mais en aidant les élus et cadres de la commune à prendre en charge leur destin. Nous avons aussi aider à faire l’adressage de cette ville: un travail de titan pour délimiter les rues, les parcelles privées et publiques, donner des noms aux rues et quartiers en puisant dans l’histoire du pays…Aujourd’hui chose est faite et les échanges avec nos collaboratuers ont été mutuellemnt avantageux.
Avec H. BRAMY, le président du conseil général nous avons pu constater sur place pendant 2 jours le travail réalisé. Cette coopération a coûté moins d’un euro par habitant de la seine saint denis. Rien au regard de l’utilité de construire un autre monde. De l’ambassadrice de France au représentant de l’Union européenne; de l’agence de développement au centre français de culture tous ont venté le travail sérieux de notre département et l’utilité de notre démarche.
Nous avons inauguré l’école « Benfica Nuova » les 2800 élèves (oui vous avez bien lu!) les parents, les enseignants étaient aux anges.
Une école qui oure ses portes, c’est du savoir qui entre dans les têtes, c’est de la Liberté qui se forge.
Soyons en fier.

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Le blog de
Gilbert Roger

Ce BLOG est mon outil pour communiquer sur mes passions comme la gastronomie, les livres ou les voyages.

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