Difficile moment de l’existence, même pour un Maire, quand un vieux copain de plus de quinze années décide de tirer sa révérence. Il était de tous les combats, un fidèle de ces militants « obscurs ». Attentif à la dureté de la vie sa passion était l’écriture pour les autres. Il aimait être l’écrivain public, celui qui trancrit les peines et les joies, intervient auprès d’une administration souvent trop inhumaine. Seulement voilà, la « maladie » l’a rattrapé trop vite. Avant son hospitalisation à Bordeaux près des siens, il s’inquiétait, déjà trop faible de ne pouvoir être assez à mes côtés pour militer dans la ville pour le référendum pour le OUI.
Mercredi au téléphone, il était heureux d’échanger quelques mots avec moi car me disait-il, Jeudi « je ne serai plus là, embrasses tous les amis… ».
Je ne l’ai pas eu au fil Jeudi, il avait raison le bougre.
Roland est de ses amis que l’on aiment avoir près de soi, et tu me manques.
